Le 19 juillet 2021, la justice électorale a proclamé Pedro Castillo comme président élu du Pérou, lequel a immédiatement remercié le peuple pour son triomphe historique et a appelé à l’unité pour construire un pays juste et inclusif.

Au Nicaragua, il y aurait beaucoup à redire sur la présidence de Daniel Ortega, autrefois une figure de proue progressiste, acclamé internationalement. Cependant, si les États-Unis soutiennent l'opposition de droite, ce n’est nullement dans le but d’améliorer la démocratie et le respect des droits humains. Bien au contraire, ce soutien a pour seul objectif le retour au pouvoir d’un régime « à la Somoza », du nom du dictateur qui avait été soutenu par les États-Unis jusqu'en 1979. Un tel régime serait en effet très lucratif pour une petite élite.

Au terme d’une palpitante course à la présidentielle, au coude à coude, Pedro Castillo remporte finalement la victoire.

Le continent américain, tout comme l’Europe, est durement frappé par la crise du coronavirus. Le nombre de morts du covid par habitant y est 6 fois plus élevé que dans le reste du monde. Néanmoins trois pays s’en sont très bien sortis : le Nicaragua, Cuba et le Venezuela, qui se démarquent clairement du reste.

Le 24 mai 2021, le libéral Guillermo Lasso prêtait serment en tant que président de l'Équateur. Selon un diplomate latino-américain de haut rang, si les États-Unis n'ont pas ouvertement œuvré à la défaite du candidat de gauche Andrés Arauz lors de l'élection présidentielle équatorienne du 11 avril, c'est parce que cela n'était pas nécessaire. Roger Harris s'est entretenu avec ce diplomate lors d'une réunion de la délégation étasunienne d'observation du processus électoral.

L'assemblée constituante affiche des couleurs progressistes, la capitale se dote d'une maire communiste et le candidat communiste à la présidence est en tête des sondages.

Six mois avant l'importante élection présidentielle, l'élite politique chilienne s’effondre dans les urnes. Les Chiliens ont choisi une jeune génération progressiste pour écrire le prochain chapitre de leur histoire.

Vendredi 7 mai, le ministère cubain des Affaires étrangères a vivement réagi à la décision du gouvernement colombien de déclarer « persona non grata » le premier secrétaire de l'ambassade de Cuba à Bogota, Omar Rafael Garcia Lazo, l’accusant de mener des « activités incompatibles » avec sa position diplomatique.

« Nos están matando » (ils nous tuent), « están disparando a la gente » (ils tirent sur les gens)... Les témoignages et les images de Colombie font froid dans le dos. Que se passe-t-il exactement dans ce pays durement touché par la pandémie et par les politiques néolibérales du gouvernement d’extrême droite ?

Une victoire indiscutable. Lors du second tour de l’élection préidentielle équatorienne, le 11 avril, l’ex-banquier et candidat néolibéral Guillermo Lasso l’a emporté (Creo-Parti social-chrétien, 52,36 % des suffrages) devant le progressiste Andrés Arauz (Union pour l’espérance, 47,64 %). LISEZ  CETTE ANALYSE EXTENSIVE au site de Mémoires des Luttes

L'Équateur s'est réveillé avec pour nouveau président Guillermo Lasso. Aucun des scénarios de crise ne s'est réalisé. Les résultats n'ont pas non plus été contestés. Le candidat de droite a remporté le scrutin à 52,48 %, soit 4 599 003 voix, devançant Andres Arauz de 435 366 voix (47,60 %).

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